Benj (Golden Boys, Tome 3): Une romance bouleversante et actuelle

Il est mon miroir, je suis son reflet…

Fanny

Avant, j’avais l’habitude de dire que chaque chanson faisait partie de la bande originale de ma vie. Beaucoup de mes rêves de gamine se sont envolés lorsque la réalité m’a rattrapée ; alors j’ai ouvert la fenêtre, laissé le courant d’air entrer et j’ai regardé mes espoirs disparaître dans les nuages.

Déjà publié en numérique sous le titre Sur les cendres nous danserons / Réédition de Golden Boys – Tome 3 : Benj

Benj

Avant, j’avais l’habitude de tomber amoureux au moindre courant d’air.Beaucoup de mes convictions se sont barrées lorsqu’elle est entrée dans ma vie ; alors j’ai ouvert la fenêtre, laissé sa douce folie entrer et j’ai regardé mes espoirs naître dans ses yeux.

« Une merveilleuse histoire d’amour qui fait virevolter les cœurs, tord les tripes, nous fait pleurer et rire. »
Esméralda, Booknode

« Une très belle histoire d’amour qui a su me toucher, me happer, me prendre dans ses filets et me faire encore passer un très très bon moment de lecture avec la plume de Fleur qui a chaque fois fait mouche. »
Séverine, Amazon

« Vous devez absolument découvrir cette si belle histoire et vous laisser émouvoir par ses deux protagonistes qui ne vous laisseront pas indifférents et gonflera votre cœur d’Amour. »
Marie, Babelio

EXTRAIT

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– Alors, on se dégonfle ?

L’attaque. Toujours être la première à ouvrir le feu. Règle de survie numéro un.

– Soulagée ?

Il est grand, mais comme je le suis aussi, il ne me surplombe pas plus que ça. Ses cheveux bruns sont assez longs et fouillis sur le dessus, plus courts sur les côtés. Sa mâchoire carrée est recouverte d’une courte barbe négligée qu’il n’a pas l’air d’entretenir. Elle n’est pas là pour le look mais parce qu’il a dû avoir la flemme de se raser. Elle entoure une bouche aux lèvres pleines qui sont actuellement pincées, signe extérieur de l’agacement que je semble provoquer en lui. C’est réciproque, Benji…Il a les bras croisés et, comme j’ai pu le constater la semaine dernière, il est aussi bien foutu que ses collègues. J’imagine qu’ils n’ont pas le choix et que si ce n’était pas le cas, ils feraient un autre boulot.

– Hé, mes yeux sont là.

Je remonte le regard jusqu’à eux. Noisette, rehaussés de cils foncés et de sourcils froncés. Prise en flagrant délit.

– Ne t’emballe pas, Jolly Jumper, je te revoyais en baver sur la barre et je me demandais comment tu pouvais être aussi peu doué alors que les muscles sont là. Mais la plastique ne fait pas tout, hein ?

– Non, le charme aide bien, aussi. Mais comment le saurais-tu ?

Sur cette dernière pique, il fait volte-face et s’enferme à nouveau dans ce qui doit être sa chambre.